Étude Hydrologie et Pluvial
Nous réalisons les études de sols nécessaires à la gestion des eaux pluviales et à la gestion des eaux de ruissellement. dans un soucis d’esthétique et de coût de réalisation des travaux, nous pouvons prévoir le bassin tampon sous forme de noue. Vous recherchez une étude pour un bassin tampon à Nice, ou encore un bassin tampon à Toulon ? contactez nous également pour la gestion des eaux pluvial à Fréjus, ou encore la gestion des eaux pluviales dans le 06
Suite à l’imperméabilisation des surfaces (bâtiments, voies d’accès, terrasses …) et de l’insuffisance des réseaux, il est obligatoire dans certaines communes, de mettre en place un système de gestion des eaux pluviales. Une étude environnementale (géologie, hydrologie, gonflement retrait d’argile, pédologie, bassin versant) et règlementaire (PPRI, AZI, PPRMNT) permet de choisir le système de régulation.
Dimensionnement du système de régulation des eaux pluviales (par infiltration ou rétention : dimensionnement du volume et de la surface d’infiltration nécessaire), en fonction de la réglementation.
Noue : Une noue est un fossé peu profond et large qui recueille l’eau, soit pour l’évacuer, soit pour l’évaporer ou l’infiltrer sur place. Les noues sont parfois utilisées dans les dispositifs de lutte contre le ruissellement urbain ou agricole.
Dans quel but :
Notre région est soumise à des problèmes bien connus de gestion des eaux pluviales. La saturation des réseaux d’eaux pluviales et/ou le débordement des cours d’eau dû aux crues dévastatrices est un problème de plus en plus courant de par l’imperméabilisation des sols (construction).
Pour réduire le risque prévisible et/ou connu dans certaine commune, celles-ci demande un effort individuel par la mise en place d’un système de gestion des eaux pluviales à la parcelle.
Une étude hydraulique de gestion des eaux pluviales est alors demandée, lors du dépôt de permis de construire. Des règles locales (PLU, annexes sanitaires, schéma directeur pluvial), communales (CASA, CCGST,…) et départementales (MISEN 06-83) régissent le dimensionnement du système de gestion des eaux pluviales.
Notre rôle :
Ecosystem France bureau d’étude de sol réalise des études hydrogéologiques et pédologiques. Ces études respecteront très précisément la règlementation obligatoire qui vous permettra la validation de votre permis de construire auprès des services référents en la matière.
Au besoin, nos différentes relations avec les services référents nous permettent d’adapter votre étude pour en avoir la conformité.
Intervention terrain :
Lors de l’intervention terrain, il est important de relever tout exutoire possible pour le système de régulation des eaux pluviales. Cet exutoire est alors mesuré et localisé.
Dans le cas où il n’y a aucun exutoire, ou qu’un système de gestion par infiltration est souhaité et/ou obligatoire (en fonction de la réglementation), des tests de perméabilités sont réalisés. Ces tests permettront de mesurer la surface d’infiltration nécessaire pour un temps de vidange maximal réglementaire.
Pour chacune nous prenons en compte les souhaits et obligations de nos clients ainsi que leur budget, afin de leur proposer les solutions les plus adaptées à leurs besoins sans jamais sortir du cadre réglementaire obligatoire et des possibilités techniques.
RAPPORT D’ÉTUDE :
Après notre passage et l’étude du terrain, notre ingénieur compile et analyse les données recueillies. Il va alors pouvoir préconiser le type de gestion de régulation en fonction des contraintes techniques et réglementaires, mais aussi calculer le dimensionnement des ouvrages avec les valeurs qui auront été recueillies.
Le code civil :
- Article 640 : « Les fonds inférieurs sont assujettis envers ceux qui sont plus élevés, à recevoir les eaux qui en découlent naturellement sans que la main de l’homme y ait contribué. Le propriétaire inférieur ne peut point élever de digue qui empêche cet écoulement. Le propriétaire supérieur ne peut rien faire qui aggrave la servitude du fonds inférieur. »
Le propriétaire du terrain situé en contrebas ne peut s’oppose r à recevoir les eaux pluviales provenant des fonds supérieurs, il est soumis à une servitude d’écoulement.
- Article 641 : « Tout propriétaire a le droit d’user et de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son fonds. Si l’usage de ces eaux ou la direction qui leur est donnée aggrave la servitude naturelle d’écoulement établie par l’article 640, une indemnité est due au propriétaire du fonds inférieur. »
Un propriétaire peut disposer librement des eaux pluviales tombant sur son terrain à la condition de ne pas aggraver l’écoulement naturel des eaux pluviales s’écoulant vers les fonds inférieurs.
- Article 681 : « Tout propriétaire doit établir des toits de manière que les eaux pluviales s’écoulent sur son terrain ou sur la voie publique; il ne peut les faire verser sur le fonds de son voisin. »
Cette servitude d’égout de toits interdit à tout propriétaire de faire s’écouler directement sur les terrains voisins les eaux de pluie tombées sur le toit de ses constructions.
Certaines communes sont dotés d’un texte réglementaire sur lequel les villes se basent ou qui sont plus contraignantes que le PLU. Ces textes doivent être alors suivi pour la mise en place du système de régulation (exemple : CASA et CCGST).
La norme NF EN 752 de mars 2008 :
Cette norme est un référentiel pour ce qui est du dimensionnement des canalisations de la descente de gouttière vers le système de régulation. Elle fixe la période de retour à prendre en compte à fonction des enjeux à protéger (milieux industriels, urbains, ruraux etc.).
Les plans de prévention des risques (PPR) naturels :
Les PPR peut prescrire une commune à l’obligation d’un schéma directeur de gestion des eaux pluviales (SDGEP). Le dimensionnement du système de régulation peut donc être influencé par ces documents. Notre rôle est alors de vérifier si votre projet est soumis à une de ces dispositions.
Le PPRI est un plan qui relate des zones où un risque d’inondation par ruissellement, par remontée de nappe ou encore par submersion marine, est possible. Dans le var, un plan permet de résumer ces risques : AZI (Atlas des Zones Inondables).
Le PPRMNT est un document qui expose les risques de ravinement, effondrement, glissement de terrain et coulée de boue. Si votre projet est dans une de ces zones, le choix du système de gestion des eaux pluviales peut être limité. Par exemple, l’infiltration sur la parcelle peut être interdite pour cause de ravinement et glissement de terrain trop important.
Les systèmes de régulation des eaux pluviales sont nombreux. Certains existent aussi bien en infiltration qu’en rétention, voire les deux en même temps. Si de la rétention est envisagé la présence d’un réseau est préférable. En effet, en l’absence de réseau un système d’infiltration (type épandage) sera obligatoire.
A noter, que ces systèmes doivent être complétement vide au bout de 12 ou 24 heures suivant la réglementation.
Noue/bassin :En infiltration, ces ouvrages à ciel ouvert peuvent être végétalisés. Du ballast peut également les remplir, dans ce cas-là, le volume est multiplié par deux. Ces systèmes peuvent être en rétention (si présence d’un exutoire) avec la mise en place d’une géomembrane imperméable. | |
BOULBAC :Stockage enterré des eaux dans des boules en plastique évidées fabriquées à partir de matériaux plastiques. Aucune obligation de forme. Simplification des procédés en supprimant la phase de montage et réduisant le volume de terrassement nécessaire. Existe également en rétention avec la mise en place d’une géomembrane imperméable. Indice de vide : 85 % | |
DRAINGOM :Réutilisation de pneu compacté qui permettent de stocker les eaux dans un bassin enterré. Mise en œuvre facile et rapide avec un terrassement plus simple car aucune obligation de forme. Existe également en rétention avec la mise en place d’une géomembrane imperméable. Indice de vide : 50-60 % | |
SAUL :Stockage des eaux dans des ouvrages préfabriqué de type structure thermoplastique enterrés. Evacuation par infiltration ou par rejet dans un réseau. Les dimensions des caissettes sont peut varier. Le volume peut donc être légèrement augmenté pour correspondre au dimensionnement de celles-ci. Dans certaines communes ce système est interdit. Existe également en rétention avec la mise en place d’une géomembrane imperméable. Indice de vide : 95 % | |
Tranchées drainantes :Stockage des eaux dans des ouvrages linéaires enterrés. Evacuation par infiltration ou par rejet dans un réseau. Dans certaines communes ce système est interdit. Existe également en rétention avec la mise en place d’une géomembrane imperméable. Indice de vide : 95 % | |
Cuve de rétention :En béton, plastique ou souple, ces cuves sont présentes dans un vide sanitaire ou enterrée dans les espaces verts. |
- Lorsque un bâtiment ou habitation ne peut être raccorder au réseau d’assainissement collectif (tout à l’égout), un système d’assainissement non collectif doit être mis en place.
- Celui-ci doit être conforme aux réglementations en vigueurs et aux obligations techniques.
- Seule une étude de sol à la parcelle hydrogéologique, pédologique, géologique pour la définition et le dimensionnement du système d’assainissement non collectif peut déterminer le système à mettre en place au cas par cas.
- Une fosse septique ou fosse toutes eaux, est une cuve d’au minimum 3m3 recevant les effluents sanitaires et permettant la décantation des matières avant infiltration vers l’épandage. Ainsi les matières d’assainissement restent dans la fosse toutes eaux
- Seulement 20 à 30 % de pollution sont éliminées par la fosse toutes eaux. Il sort de cette fosse toutes eaux encore 70 à 80 % qu’il faudra traiter.
- Il est à noter qu’une fosse est toujours pleine. Ainsi pour 1 litre qui sort de l’habitation (douche, toilettes, salle d’eau, salle de bain, WC, cuisine, éviers, lavabo, baignoires, lave-mains …) c’est 1 litre qui sort de la fosse quelques secondes après.
- Le bac à graisse en assainissement non collectif sert essentiellement à retenir les graisses à la sortie de la cuisine (moins de 2 m de l’habitation) afin d’éviter les bouchons de graisses dans les tuyauteries amenant à la fosse.
- C’est un système peut-utilisé de nos jours, car il demande un entretien annuel ou bi-annuel. Il est encore utilisé lorsque la fosse est assez éloignée des sorties de cuisine et que la pente est faible.
- Le bas à graisse doit être ventilé
- Par le passé, le bac à graisse avait parfois son propre épandage (drain) et ne transitait pas par la fosse toutes eaux. De nos jours, les eaux en sortie du bac à graisse lorsqu’il y en a un, sont envoyé directement à la fosse.
- En assainissement non collectif, la ventilation primaire doit être branchée sur la chute d’eau des toilettes (WC) pas un tuyau de 100 mm minimum, et remontant au dessus de la toiture (coude 45° uniquement)
- Cette ventilation primaire sert à oxygéner la tuyauterie, éviter toute dépression dans la tuyauterie, éviter les mauvaises odeurs.
- La ventilation primaire est un élément de plomberie obligatoire (DTU64.1 et DTU 60.1)
- La ventilation secondaire permet l’extraction des gaz de fermentation (H2S) de toutes cuveries où transit des eaux d’assainissement non collectif (fosses tourtereaux, fosses septiques, bacs à graisses, poste de relevage, décanteur …)
- Cette ventilation est obligatoire, doit être faite en tuyauterie de 100 mm toujours montante au dessus de la toiture, avec des coude à 45° uniquement.
Nous le calculons suivant deux paramètres essentiels : 1° la capacité d’accueil du bâtiment. 2° la capacité d’absorption du sol.
Pour les habitations individuelles : l’arrêté du 7 septembre 2009 (modifié 2012) impose de compter 1 équivalent habitant (1 personne) par pièce principale existante ou future. Le code de la construction défini les pièces principales pour toutes chambres ou pièces pouvant devenir une chambre (bureau avec fenêtre, porte, plus de 7m2, non traversant), ainsi que les pièces à vivres (salons, séjours, salles à manger). Les pièces sanitaires (buanderie, cuisines, salle de bain d’eau, cellier …) et les garages ne sont pas considérés comme pièces principales.
En matière d’assainissement non collectif d’habitation individuelle deux possibilités majeures s’offrent à vous :
Une filière agrée (micro-station, filtre compact ou filtre plantée) est un système d’assainissement non collectif qui va permettre de pré-traiter et traiter l’eau. Quand celle-ci ressort de la filière elle est est dite épurée à 98%.
La filière agrée remplace à le fois la fosse toutes eaux (pré-traitement) et le sol (traitement).
Une fosse septiques/toutes eaux ne traite pas les eaux, elle permet uniquement la décantation des matières en séparant l’eau des matières solides. Elle contribue au traitement des eaux usées associé à un dispositif d’épandage. La micro-station/filtre compact (filière agrée) permet de se débaraser d’une quasi totalité de la pollution. Elle possède toujours une partie décantation (fosse toutes-eaux) et une partie permettant le traitement de l’effluent à la place du sol.
Entre un chantier en fosse classique (toutes-eaux + épandage) et un chantier en filière agrée (micro-station/filtre compact + infiltration), le coût peut varier suivant le nombre d’Equivalant Habitant de l’habitation. Pour une habitation moyenne de 5 personnes (4 chambres et 1 séjour), la filière agrée peut coûter 4 000 à 5 000 € plus cher. Il est à noter que les coûts de chantiers peuvent varier de façon très importante (du simple au triple) suivant les accès au chantier possible pour les engins, suivant le nombre de personne pouvant habiter dans l’habitation (Equivalant Habitant), suivant la topographie du terrain, suivant sa géologie (présence de roche, de cailloux, de sables …) suivant l’hydrologie ou l’hyrogéologie de la parcelle (présence de nappe, rivières, passage d’eau pluvial, risque d’innondation …) et évidement suivant les obligations réglementaires